Réseau des Pirates: "Nous avons 100.000 connexions par heure"
http://www.lepost.fr/article/2009/03/11/1453326_reseau-des-pirates-nous-avons-100-000-connexions-par-heure.html
Info publiée par la rédaction du Post 
Alors que l'examen du projet de loi sur Hadopi vient de commencer à l'Assemblée nationale, les internautes ne baissent pas les bras. Après l'appel au black-out par la Quadrature du Net, les signatures recueillies par Numerama, les mails envoyés aux députés... voici le Réseau des Pirates.
Objectif du site: recueillir le plus grand nombre de signatures numériques possibles (pour signer, c'est ici) afin que les libertés numériques pèsent dans le débat public.
Le site a rencontré un énorme succès. Il a même dû fermer un moment ce mercredi, pour gérer l'affluence d'internautes. "Nous avons 100.000 connexions par heure et une signature toutes les dix secondes", confie au Post Nicolas Voisin, webproducteur, blogueur et cofondateur du site.
Nicolas Voisin a précisé ces chiffres en début d'après-midi. Il s'agit probablement d'un pic d'audience, car, comme le remarque NON4M3 en commentaire de l'article : "Une signature toutes les 10 secondes, soit 6 signatures la minute, soit 360 par heure, soit 8640 par jour. Vous ne voyez pas un problème ?"
Le Résau des Pirates a déjà attiré plus de 3.300 signataires.
Sur Le Post, Nicolas Voisin explique que l'objectif de la démarche, c'est de faire des libertés numériques un sujet phare lors des élections européennes.
Qu'allez-vous faire de toutes ces signatures ?
"L'objectif est de démontrer que c'est un sujet de société qui touche les internautes. C'est une formidable force de mobilisation. Nous comptons aussi faire usage des adresses mails que nous récupérons pour relancer les gens lors des élections européennes. Cette démarche s'incrit dans le temps. On n'est pas des bisounours. Nous avons conscience qu'on ne fera pas changer la loi à l'échelle de 3 mois."
"On a l'espoir que, dans la vraie vie, on pourra rebondir. Nous essaierons d'apporter des propositions concrètes. Pour des raisons de 'gap' culturel, ces questions ne sont pas très claires dans la tête des gens qui font la loi. Le but, c'est de montrer qu'il y a un front d'opposition, de proposition, d'alternatives... S'il doit y avoir un parallèle à faire, c'est avec le manifeste des 343 Salopes ou le pacte de Nicolas Hulot."
Allez-vous contacter directement des personnalités politiques ou leur transmettre la liste des signataires ?
"Nous lançons officiellement la démarche ce soir, avec une conférence de presse à 18 heures. A partir de là, nous pourrons commencer à être proactif. Ça consistera à dire qui a signé, ou non. Le texte va être connu donc le fait de ne pas signer, avec le temps, équivaudra à refuser de signer."
L'UMP étant majoritaire à l'Assemblée, la loi sera très probablement adoptée. Votre combat n'est-il pas perdu d'avance ?
"La loi va être votée mais l'examen du projet de loi est reporté à début avril, donc ça leur fera un beau "poison d'avril"... Il faut ensuite que la loi soit validée par le Parlement européen, et ça, ce n'est pas gagné. Le sujet va être ensuite sur le devant de la scène dans les trois mois qui suivent sur la Quadrature du Net, Numerama, Ecrans... On a l'espoir de faire bouger les lignes. Mais entre faire bouger les lignes et faire passer la ligne médiane, il y a un pas."
Allez-vous consulter les internautes pour élaborer des alternatives à Hadopi ?
"Les réflexions viendront. Nous sommes tous des 'digitale native'. Les choses seront publiques, partagées, débattues. Le projet a vocation a s'élargir avec des cafés-débats, des conférences, des moments d'échange... Des têtes bien faites s'interrogent là-dessus. Il y en a de tous bords politiques, ça va du bleu au rouge et à l'orange... C'est déjà un pas de gagné mais on ne fera pas l'unanimité non plus dans les partis !"
Avez-vous remarqué, parmi les signataires, des noms politiques, des personnalités ?
"On a été approché par des personnalités politiques. Nous avons tous plus ou moins des oreilles dans les partis politiques. Mais le chemin le plus compliqué, c'est que le débat devienne public. Il y a un travail à mener auprès des médias traditionnels. Certaines références ne traite même pas le sujet alors qu'ils en sont informés."
(Source: Le Post)
Ce qui me choque c'est que ce soit peut être la première fois qu'ils se reprennent alors que leurs informations sont souvent jalonnées de conneries :)
Réseau des Pirates: "Nous avons 100.000 connexions par heure"
Info publiée par la rédaction du Post Sur Le Post, Nicolas Voisin, cofondateur du site qui s'érige contre la loi Hadopi, explique les objectifs du Réseau.
Le réseau des pirates - téléchargement illégal
montage lepost
Alors que l'examen du projet de loi sur Hadopi vient de commencer à l'Assemblée nationale, les internautes ne baissent pas les bras. Après l'appel au black-out par la Quadrature du Net, les signatures recueillies par Numerama, les mails envoyés aux députés... voici le Réseau des Pirates.
Objectif du site: recueillir le plus grand nombre de signatures numériques possibles (pour signer, c'est ici) afin que les libertés numériques pèsent dans le débat public.
Le site a rencontré un énorme succès. Il a même dû fermer un moment ce mercredi, pour gérer l'affluence d'internautes. "Nous avons 100.000 connexions par heure et une signature toutes les dix secondes", confie au Post Nicolas Voisin, webproducteur, blogueur et cofondateur du site.
Nicolas Voisin a précisé ces chiffres en début d'après-midi. Il s'agit probablement d'un pic d'audience, car, comme le remarque NON4M3 en commentaire de l'article : "Une signature toutes les 10 secondes, soit 6 signatures la minute, soit 360 par heure, soit 8640 par jour. Vous ne voyez pas un problème ?"
Le Résau des Pirates a déjà attiré plus de 3.300 signataires.
Sur Le Post, Nicolas Voisin explique que l'objectif de la démarche, c'est de faire des libertés numériques un sujet phare lors des élections européennes.
Qu'allez-vous faire de toutes ces signatures ?
"L'objectif est de démontrer que c'est un sujet de société qui touche les internautes. C'est une formidable force de mobilisation. Nous comptons aussi faire usage des adresses mails que nous récupérons pour relancer les gens lors des élections européennes. Cette démarche s'incrit dans le temps. On n'est pas des bisounours. Nous avons conscience qu'on ne fera pas changer la loi à l'échelle de 3 mois."
"On a l'espoir que, dans la vraie vie, on pourra rebondir. Nous essaierons d'apporter des propositions concrètes. Pour des raisons de 'gap' culturel, ces questions ne sont pas très claires dans la tête des gens qui font la loi. Le but, c'est de montrer qu'il y a un front d'opposition, de proposition, d'alternatives... S'il doit y avoir un parallèle à faire, c'est avec le manifeste des 343 Salopes ou le pacte de Nicolas Hulot."
Allez-vous contacter directement des personnalités politiques ou leur transmettre la liste des signataires ?
"Nous lançons officiellement la démarche ce soir, avec une conférence de presse à 18 heures. A partir de là, nous pourrons commencer à être proactif. Ça consistera à dire qui a signé, ou non. Le texte va être connu donc le fait de ne pas signer, avec le temps, équivaudra à refuser de signer."
L'UMP étant majoritaire à l'Assemblée, la loi sera très probablement adoptée. Votre combat n'est-il pas perdu d'avance ?
"La loi va être votée mais l'examen du projet de loi est reporté à début avril, donc ça leur fera un beau "poison d'avril"... Il faut ensuite que la loi soit validée par le Parlement européen, et ça, ce n'est pas gagné. Le sujet va être ensuite sur le devant de la scène dans les trois mois qui suivent sur la Quadrature du Net, Numerama, Ecrans... On a l'espoir de faire bouger les lignes. Mais entre faire bouger les lignes et faire passer la ligne médiane, il y a un pas."
Allez-vous consulter les internautes pour élaborer des alternatives à Hadopi ?
"Les réflexions viendront. Nous sommes tous des 'digitale native'. Les choses seront publiques, partagées, débattues. Le projet a vocation a s'élargir avec des cafés-débats, des conférences, des moments d'échange... Des têtes bien faites s'interrogent là-dessus. Il y en a de tous bords politiques, ça va du bleu au rouge et à l'orange... C'est déjà un pas de gagné mais on ne fera pas l'unanimité non plus dans les partis !"
Avez-vous remarqué, parmi les signataires, des noms politiques, des personnalités ?
"On a été approché par des personnalités politiques. Nous avons tous plus ou moins des oreilles dans les partis politiques. Mais le chemin le plus compliqué, c'est que le débat devienne public. Il y a un travail à mener auprès des médias traditionnels. Certaines références ne traite même pas le sujet alors qu'ils en sont informés."
(Source: Le Post)
N0N4M3
["Nous avons 100.000 connexions par heure et une signature toutes les dix secondes", confie au Post Nicolas Voisin, webproducteur, blogueur et cofondateur du site.
Le Résau des Pirates a déjà attiré plus de 3.300 signataires.]
Reprenons :
Une signature toutes les 10 secondes, soit 6 signatures la minute, soit 360 par heure, soit 8640 par jour.
Vous ne voyez pas un problème ?
Même chose pour les connections, une connexion ne veut pas dire un visiteur unique et loin de là.
Internet, facebook, myspace, twitter : votre vie privée vous intéresse; vous n'êtes pas les seuls :
http://polemike.free.fr/index.php?topic=95.0
Le Résau des Pirates a déjà attiré plus de 3.300 signataires.]
Reprenons :
Une signature toutes les 10 secondes, soit 6 signatures la minute, soit 360 par heure, soit 8640 par jour.
Vous ne voyez pas un problème ?
Même chose pour les connections, une connexion ne veut pas dire un visiteur unique et loin de là.
Internet, facebook, myspace, twitter : votre vie privée vous intéresse; vous n'êtes pas les seuls :
http://polemike.free.fr/index.php?topic=95.0
Ce qui me choque c'est que ce soit peut être la première fois qu'ils se reprennent alors que leurs informations sont souvent jalonnées de conneries :)